SGHBC. Coupe de France féminine. Le SGHBC ne trouve pas de solutions.

Quand l’opportunité se présente de faire des matches de travail, encore faut il en avoir la possibilité. Avec seulement 10 licences de disponibles ce week-end, sur les 36 que comptent le SGHBC, c’est la survie qui a remplacé le travail prévu initialement du côté Ariégeois.
Malgré un effectif limité, les Couserannaises qui avaient coché la date à leur agenda avaient à cœur de défendre les couleurs de leur club de la meilleure des manières : le début de rencontre, bien que légèrement à l’avantage des locaux, voit le SGHBC lutter avec ses armes du moment (7-6, 10ème).
Muret fait le premier break de la rencontre, mais, une fois celui-ci essuyé, les Saint Gironnaises stoppent rapidement l’hémorragie, sans parvenir néanmoins à inverser la vapeur (13-10, 20ème).
La fin de ce premier acte voit le statut quo se prolonger : les deux formations se rendent coup pour coup, le score n’évolue pas et ce sont les locales qui rentrent en tête à la pause (16-13).
Le SGHBC n’est pas hors-jeux, mais la reprise du jeu est compliquée : Muret s’envole un temps avant que le SGHBC ne réagisse, mais cela ne change rien pour les visiteuses, qui s’épuisent à courir derrière le score (23-18, 40ème).
Les deux équipes fonctionnent alors par séquence, chacune alternant temps fort et temps faible : le score, malgré ces revirements de dynamiques, ne varie pas et Muret reste solidement en tête (29-25, 50ème).
Ce sont d’ailleurs les visiteuses qui vont s’offrir le luxe d’aggraver le score : les dames du SGHBC manquent de rotations et, fatiguées, livreront un dernier baroud d’honneur sans parvenir à venir enrayer la machine Muretaine (34-29).
Ce sont donc les locales qui l’emportent et qui filent vers le second tour de la Coupe de France : les Oranges et Bleus, malgré la défaite, peuvent avoir la satisfaction du devoir accompli. Si trop d’approximations n’ont pas rendu la copie aussi propre qu’attendu, il était difficile de faire mieux dans un tel contexte.
Les Saint Gironnaises doivent désormais se poser la question de savoir si elles souhaitent réellement évoluer au plus haut niveau régional : les dix joueuses présentes ce week-end, et les blessées qui auraient souhaité l’être, ont pour leur part déjà répondu par l’affirmative.