SGHBC. Excellence masculine. Les Couserannais reviennent de nulle part.

Malgré la satisfaction d’éviter le pire, c’est quand même le genre de comeback dont les Saint Gironnais se seraient bien passés, même s’ils ont tenu en haleine un gymnase Buffelan ravi du dénouement.

Face à Soues, dauphin de la poule derrière Roques, qui venait à Buffelan pour protéger cette place, les Saint Gironnais ont frisé la correctionnelle : tout n’avait déjà pas très bien commencé, quand les premiers instants de la rencontre tournaient à l’avantage d’une équipe visiteuse plus sereine et plus appliquée dans son handball (3-7, 12^ème).

Petit à petit, cependant, la bande à Tristan Marty reprend des couleurs, et s’ils ne parviennent pas à inverser la tendance, l’écart se stabilise avant de fondre petit à petit (10-12, 22^ème).

Dans cette fin du premier acte, les Ariégeois recollent enfin, mais les rênes du match restent dans les mains des Haut-Pyrénéens, qui rejoignent les vestiaires devant au score d’une courte tête (15-16).

Alors qu’ils pensaient avoir fait le plus dur avant la pause, les Saint Gironnais accusent le coup à leur retour sur le terrain, et leur adversaire du soir ne laisse pas passer l’opportunité de créer un nouveau break (20-24, 40^ème).

Malgré des situations de supériorité numérique, le SGHBC déjoue et s’empêtre dans ses mauvais choix, laissant Soues accentuer son avance à l’aube du money time (25-32, 52^ème).

Secoués par la sortie prématurée de leur camarade Dupont, touché au genou, les Oranges et Bleus semblent sortir de leur torpeur : engagés dans un contre la montre improbable, ils grapillent but après but pour se donner le droit de rêver du nul (31-33, 58^ème).

Dans un chaos absolu, et une fin de match complètement dingue, les locaux parviennent à égaliser sur le gong, privant leurs adversaires du soir d’une victoire qui paraissait écrite, sinon méritée (33-33). Alors que ces derniers rumineront sans doute quelques temps une fin de match frustrante, les Saint Gironnais peuvent eux s’estimer heureux d’un tel dénouement. Et devront travailler dur pour éviter une telle déconvenue à l’avenir.