SGHBC. Prénationale féminine. Les Couserannaises sans la manière.

C’est ce que l’on peut appeler un avertissement sans frais. Dans une rencontre qu’elles ont peut être approchées avec un peu trop de certitudes, les dames du SGHBC se sont rendues la tâche bien plus difficile que prévue, face à un adversaire qui a joué sa carte à fond et qui n’aura pas été loin de réussir son coup à Buffelan.
D’entrée de match, les Saint Gironnaises n’y sont pas : en manque de rythme, souvent à contretemps, rien ne fonctionne dans les rangs locaux et les visiteuses dictent leur loi, sur le terrain comme au score (2-7, 11ème).
Petit à petit, les Oranges et Noires sortent la tête de l’eau mais les erreurs individuelles se multiplient : le flottement que l’on sent dans les rangs Ariégeois ne s’estompent pas, tandis que Lombez continue de scorer et de mener la danse (9-12, 20ème).
Dans cette fin du premier acte, le SGHBC tente bien de retrouver son rythme de croisière afin de revenir à hauteur avant la pause, mais, à l’image de son premier acte, la précipitation ou le manque d’attention ne lui permet pas de convertir les ballons récupérés : c’est finalement Lombez qui conserve son avance à la pause, sans qu’il n’y est rien à y redire au vu de la physionomie de la rencontre (13-15).
Péniblement, les Couserannais ressortent des vestiaires avec des intentions, mais elles prennent du temps à se convertir en buts : elles parviennent cependant tant bien que mal à reprendre le contrôle des débats 20-18, 40ème).
Lombez, qui n’a pas fait tout ce travail pour repartir bredouille, ne se laisse pas abattre et reste dans la roue des locales, prêt à frapper à la moindre occasion. Les Saint Gironnaises maintiennent l’écart mais ne parviennent pas à décramponner leurs adversaires du soir (26-24, 50ème).
Bien leur en prend car la bande à Durrieu, dans le money time, perd de nouveau le fil de sa rencontre et se retrouve perturbée dans sa gestion du match : Lombez reprend immédiatement les commandes au meilleur des moments (27-28, 55ème).
Mais il reste un atout aux Couserannaises : leur orgueil. Si certaines l’ont montré tout au long de la rencontre, toutes s’en souviennent à l’heure de jouer la gagne. Les locales bétonnent leur défense et cadenassent la feuille de match pour signer une victoire sur le fil (32-29). Une victoire loin d’être évidente, et qui aurait complètement pu basculer dans le camp adverse qui a livré une belle prestation, qui aurait vraisemblablement mérité mieux.
Les Ariégeoises, dans ce match qui doit leur rappeler que rien n’est gagné d’avance, ont su faire preuve de détermination pour rester invaincues en championnat. La trêve va leur permettre de recharger les batteries avant de repartir de l’avant en janvier.