Dans le cadre somptueux du Palais des Sports de Toulouse, copieusement garni de supporters Couserannais venus en nombre, les dames du SGHBC ont livré un match appliqué pour s’adjuger le premier titre régional de l’histoire du club. Retour sur une saison XXL pour le SGHBC.
Comme dans un rêve. C’est un peu ce qui ressort des différents ressentis de l’ensemble d’une formation qui a vécu un weekend extraordinaire, dans le cadre incroyable du Palais des Sports de Toulouse, où les handballeuses Couserannaises avaient rendez vous pour disputer le titre de championne Occitanie face à Nim’arguerrites 2.
Solide leader de sa poule lors de la première phase comme lors de la seconde, les Ariégeoises avançaient dans l’inconnu pour cette rencontre face à une formation qu’elles n’avaient jamais rencontré. Rajoutez à cette incertitude une équipe première qui évoluera en Nationale 1 l’an prochain, le poids de l’histoire qui peut vous rattraper à tout moment, et vous obtenez un cocktail explosif qui peut sauter à la tête des Saint Gironnaises à tout moment.
Les deux formations prennent le temps de s’observer et de se tester, d’entrée de jeu : les gardiennes se montrent, l’appréhension paralyse un peu le jeu, et le score n’évolue que peu dans les premières minutes du match (2-2, 6ème).
Les visiteuses subissent néanmoins leur première infériorité numérique, et, pour les Oranges et Noires, c’est le déclic : elles infligent un 5-1 aux Gardoises et prennent les rênes de la rencontre, provoquant même un temps mort adverse (3-7, 13ème). Nîmes essaie de réagir mais la marche en avant de la bande à Denjean continue. Après une infériorité temporaire bien négociée, l’écart au score continue d’enfler en faveur des Couserannaises (6-13, 20ème).
Mais les Nîmoises ne renoncent pas, elles trouvent des solutions avec leur pivot et parviennent à réduire la marque avant la pause (9-14).
Pas de quoi effrayer les Oranges et Noires, qui retrouvent le terrain bien déterminées à poursuivre leur entreprise de démolition. Alors que la mire se dérobe dans le camp adversaire, Saint Girons devient clinique, et s’octroie un avantage conséquent dès le retour des vestiaires (9-18, 29ème). L’avance est assez large et le SGHBC passe en gestion, appliqué à faire tourner la balle et la montre, dans un jeu qui ne leur convient pourtant pas tellement. Nîm’arguerrites retrouve des couleurs en gagnant ses duels dans le cœur du jeu, assez pour continuer d’espérer mais pas suffisamment pour mettre sous pression les Saint Gironnaises (17-24, 42ème).
Alors que le chrono tourne, les Gardoises ne trouvent pas de solution miracle pour inverser la tendance : trop limitées en effectif, minées par les blessures et les absences, Nîm’arguerrites aura tout essayé mais ne disposait pas des armes samedi soir pour venir à bout de l’envie Couserannaise.
Saint Girons remporte un match maîtrisé et appliqué, où chacune aura apporté sa pierre à l’édifice, et en bénéficiant du soutien formidable de son public. C’est un véritable raz de marée Orange qui a déferlé sur le Palais des Sports, pour voir Noémie Denjean et Mathilde Durrieu soulever le premier trophée régional de l’histoire de leur club chez les seniors, amené par le partenaire historique des seniors féminines Patrick Latour, sous l’œil réjoui du coprésident Fargues.
Une récompense méritée au vu de l’investissement de tout un groupe pendant 10 mois, mais surtout pour un club de plus de 300 licencié(e)s, pour ses bénévoles qui abattent un travail colossal au quotidien, et qui viennent de voir une équipe 100% formée au club s’adjuger le titre de la seconde division régionale.
S’il est coutume de dire qu’au SGHBC, les héros ne sont pas sur la feuille de match, samedi soir, dix sept filles ont fait un peu entorse au règlement, pour payer tout ce petit monde de quelques 25 ans d’efforts. Il est désormais temps pour elles de célébrer, et de profiter un peu avant les batailles de septembre, qu’elles affronteront avec un statut légèrement différent. Celui de championne.
Solide leader de sa poule lors de la première phase comme lors de la seconde, les Ariégeoises avançaient dans l’inconnu pour cette rencontre face à une formation qu’elles n’avaient jamais rencontré. Rajoutez à cette incertitude une équipe première qui évoluera en Nationale 1 l’an prochain, le poids de l’histoire qui peut vous rattraper à tout moment, et vous obtenez un cocktail explosif qui peut sauter à la tête des Saint Gironnaises à tout moment.
Les deux formations prennent le temps de s’observer et de se tester, d’entrée de jeu : les gardiennes se montrent, l’appréhension paralyse un peu le jeu, et le score n’évolue que peu dans les premières minutes du match (2-2, 6ème).
Les visiteuses subissent néanmoins leur première infériorité numérique, et, pour les Oranges et Noires, c’est le déclic : elles infligent un 5-1 aux Gardoises et prennent les rênes de la rencontre, provoquant même un temps mort adverse (3-7, 13ème). Nîmes essaie de réagir mais la marche en avant de la bande à Denjean continue. Après une infériorité temporaire bien négociée, l’écart au score continue d’enfler en faveur des Couserannaises (6-13, 20ème).
Mais les Nîmoises ne renoncent pas, elles trouvent des solutions avec leur pivot et parviennent à réduire la marque avant la pause (9-14).
Pas de quoi effrayer les Oranges et Noires, qui retrouvent le terrain bien déterminées à poursuivre leur entreprise de démolition. Alors que la mire se dérobe dans le camp adversaire, Saint Girons devient clinique, et s’octroie un avantage conséquent dès le retour des vestiaires (9-18, 29ème). L’avance est assez large et le SGHBC passe en gestion, appliqué à faire tourner la balle et la montre, dans un jeu qui ne leur convient pourtant pas tellement. Nîm’arguerrites retrouve des couleurs en gagnant ses duels dans le cœur du jeu, assez pour continuer d’espérer mais pas suffisamment pour mettre sous pression les Saint Gironnaises (17-24, 42ème).
Alors que le chrono tourne, les Gardoises ne trouvent pas de solution miracle pour inverser la tendance : trop limitées en effectif, minées par les blessures et les absences, Nîm’arguerrites aura tout essayé mais ne disposait pas des armes samedi soir pour venir à bout de l’envie Couserannaise.
Saint Girons remporte un match maîtrisé et appliqué, où chacune aura apporté sa pierre à l’édifice, et en bénéficiant du soutien formidable de son public. C’est un véritable raz de marée Orange qui a déferlé sur le Palais des Sports, pour voir Noémie Denjean et Mathilde Durrieu soulever le premier trophée régional de l’histoire de leur club chez les seniors, amené par le partenaire historique des seniors féminines Patrick Latour, sous l’œil réjoui du coprésident Fargues.
Une récompense méritée au vu de l’investissement de tout un groupe pendant 10 mois, mais surtout pour un club de plus de 300 licencié(e)s, pour ses bénévoles qui abattent un travail colossal au quotidien, et qui viennent de voir une équipe 100% formée au club s’adjuger le titre de la seconde division régionale.
S’il est coutume de dire qu’au SGHBC, les héros ne sont pas sur la feuille de match, samedi soir, dix sept filles ont fait un peu entorse au règlement, pour payer tout ce petit monde de quelques 25 ans d’efforts. Il est désormais temps pour elles de célébrer, et de profiter un peu avant les batailles de septembre, qu’elles affronteront avec un statut légèrement différent. Celui de championne.
NIMARGUERITTES 2
21 – 30
SGHBC
(MT 9-14)
Arbitres : Mme DOMENGE Marion et Mr COUTAREL Pierre
Pour le SGHBC : Baylac (3/5), Camel (gardienne, 9 arrêts), Dedieu (0/2), Denjean (cap, 8/9 dont 3 jets de 7m), Durrieu (5/7), Escaich (2/2), Louis, Milhorat (2/2), Montariol (1/1), Provenza (2/3), Servat Llau (2/2), Servat (3/3), Sutra (gardienne, 1 arrêt), Vergé (2/2).
Dans les vestiaires :
Landry Mangin, entraineur SGHBC : « C’est assez dur à réaliser parce que ça fait longtemps qu’on la cherche celle-ci… le mot qui résonne c’est surtout merci. Merci à nos dirigeants pour la confiance accordée, merci à nos supporters pour leur mobilisation incroyable samedi soir, merci à la Ligue Occitanie pour l’organisation et ce moment formidable, et enfin merci à mes joueuses, celles qui ont répondu présentes dans le jeu bien sûr mais aussi celles qui n’ont pas enfilé le maillot samedi soir. Avec une grosse pensée pour Tristan Marty et Clémence Estaque, qui n’ont pas pu être là samedi, et également une mention spéciale à Jeanne Balagué, Lucie Mosca et Marie Guinard pour le rôle qu’elles ont joué, qui n’était pas celui qu’elles souhaitaient mais qu’elles ont accepté pour le groupe. Je suis privilégié et chanceux de manager un groupe pareil. On va célébrer parce que je pense qu’elles le méritent, puis on se remettra au travail. Mais chaque chose en son temps ! »
Cédric Fargues, coprésident SGHBC : « Nous sommes fiers de ce groupe qui nous a fait vivre un moment exceptionnel dans un Palais des Sports aux couleurs Oranges ! Ce titre régional est le fruit du travail de toutes les personnes qui gravitent autour du club : joueurs, entraineurs, bénévoles, parents, partenaires. Le SGHBC est toujours présent et motivé pour relever de nouveaux défis ! Vivement la saison prochaine ! »
Landry Mangin, entraineur SGHBC : « C’est assez dur à réaliser parce que ça fait longtemps qu’on la cherche celle-ci… le mot qui résonne c’est surtout merci. Merci à nos dirigeants pour la confiance accordée, merci à nos supporters pour leur mobilisation incroyable samedi soir, merci à la Ligue Occitanie pour l’organisation et ce moment formidable, et enfin merci à mes joueuses, celles qui ont répondu présentes dans le jeu bien sûr mais aussi celles qui n’ont pas enfilé le maillot samedi soir. Avec une grosse pensée pour Tristan Marty et Clémence Estaque, qui n’ont pas pu être là samedi, et également une mention spéciale à Jeanne Balagué, Lucie Mosca et Marie Guinard pour le rôle qu’elles ont joué, qui n’était pas celui qu’elles souhaitaient mais qu’elles ont accepté pour le groupe. Je suis privilégié et chanceux de manager un groupe pareil. On va célébrer parce que je pense qu’elles le méritent, puis on se remettra au travail. Mais chaque chose en son temps ! »
Cédric Fargues, coprésident SGHBC : « Nous sommes fiers de ce groupe qui nous a fait vivre un moment exceptionnel dans un Palais des Sports aux couleurs Oranges ! Ce titre régional est le fruit du travail de toutes les personnes qui gravitent autour du club : joueurs, entraineurs, bénévoles, parents, partenaires. Le SGHBC est toujours présent et motivé pour relever de nouveaux défis ! Vivement la saison prochaine ! »